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USC JUDO CHARITOIS
11 juillet 2016

Le Judo

 

judo

 

Un peu d'histoire

     Si les arts martiaux se développèrent de manière quasi universelle, ils n’eurent jamais un développement aussi important qu’au Japon.

    Les premières règles du Ju-Jitsu (art de la souplesse) furent imaginées par un vieux médecin chinois et les différentes écoles gardèrent jalousement leurs propres secrets. Différentes formes de disciplines de combat virent le jour à travers les époques utilisant différentes techniques, armes ou instruments. Vers le milieu des années 1800, on dénombrait au Japon près de 160 écoles majeures d’arts martiaux répartis en 8 familles (notamment le Iaï-Jitsu, l’Aïki-Jitsu, le Ken-Jitsu ou le Ju-Jitsu).

 

    Ces écoles, en se multipliant, évoluèrent aussi. D’arts ou de techniques, ces disciplines devinrent des voies philosophiques ou des styles de vie. La confrontation physique permet alors à chacun d’affirmer sa personnalité et d’accéder à une meilleure maîtrise de soi tout en pratiquant des techniques susceptibles d’assurer sa protection. C’est le fameux passage du Jitsu en Do. Ainsi, l’Iaï-Jitsu devint-il l’Iaï-Do, l’Aïki-Jitsu, l’Aïkido, le Ken-Jitsu, le Kendo et le Ju-Jitsu, le Judo (voie de la souplesse).

 Jigoro Kano

 

    Jigoro Kano est né le 28 octobre 1860 à Mikage. Il fut un brillant universitaire et un haut fonctionnaire impérial. 

Mince et de petite taille il était souvent malmené par ses camarades étudiants. C'est ainsi qu'il décida d'apprendre le Jujitsu qui avait pour réputation de permettre à son pratiquant de vaincre des individus plus lourds et plus forts qu'eux . Il commença donc à s'entraîner et parallèlement à réaliser une étude complète des différentes écoles de jujitsu. Il expérimenta les techniques, les essaya et ne garda que les meilleurs d'entre elles. Il créa donc sa méthode de combat en 1882 qu'il nomma le Kodokan Judo. 

                                   Premier Kodokan    

Sa réussite intellectuelle et son souci d'humanisme l'orientèrent vers une carrière dédiée à l'éducation. Jigoro Kano fut directeur de l'école normale supérieure du Japon puis secrétaire du ministre de l'éducation nationale. Ainsi en 1889, il visita l'Europe pour étudier les différents systèmes d'éducation.

                                                          

Jigoro kano                                  
Il fut aussi, en 1909, le premier japonais à devenir membre du CIO, auquel il proposa en 1938 la candidature de Tokyo au XIIèmes Jeux Olympiques lors d'une réunion au Caire.
Jigoro Kano décèdera en mer sur le chemin du retour le 4 mai 1938 à bord du Hikawa Maru.

 

Le Code moral 

L’AMITIÉ : « C’est le plus pur des sentiments humains »
LE COURAGE : « C’est faire ce qui est juste »
LA SINCÉRITÉ : « C’est s’exprimer sans déguiser sa pensée »
L’HONNEUR : « C’est être fidèle à la parole donnée »
LA MODESTIE : « C’est parler de soi-même sans orgueil »
LE RESPECT : « Sans respect aucune confiance ne peut naître »
LE CONTRÔLE DE SOI : « C’est savoir se taire lorsque monte la colère » 
LA POLITESSE : « C’est le respect d’autrui »

 

Le Judo

 Au sens littéral, le mot Judo signifie voie de la souplesse.

Cette discipline, qui nous viens du Japon, a été fondée par le maître Jigoro KANO en 1882. Le Judo trouve ses sources dans celles de l'histoire du Japon. Il est en effet issu de plusieurs écoles d'arts martiaux où les samouraï (guerrier japonais) apprenaient la science du combat à travers les techniques de Jujitsu.

La légende dit que les principes du Judo furent découverts lors d'un hiver rigoureux, en remarquant que les branches des arbres réagissaient différemment sous le poids de la neige abondante. Les plus grosses cassaient alors que les plus souples pliaient et se débarrassaient de « l'agresseur ». La voie de la souplesse était née.

Dès l'origine Jigoro KANO fit de cette nouve méthode de défense un véritable moyen d'éducation tant physique que moral. Il en va ainsi des règles suivantes : « entraide et prospérité mutuelle », « minimum d'effort et maximum d'efficacité ». Il présenta sa théorie en soutenant que ces mêmes principes pouvaient s'appliquer non seulement à l'amélioration du corps, de la force physique et morale, mais aussi dans la vie professionnelle et familiale. Il mit en avant la nécessité de coopérer et d' entretenir des relations respectueuses avec autrue judo est pratiqué, actuellement dans toutes les écoles, les lycées et luniversités japonaises. Il existe dans le monde plus de 15 millions de judokas, dont 500 000 ceintures noire.

Le Judo est un sport à part entière.

Le premier championnat d'Europe ont eu lieu en 1951 et le premier championnat du Monde masculins en 1956, et pour les femmes en 1980. Le Judo masculin a été présents en tant que sport de démonstration aux J.O. de Tokyo en 1964. Il a été admis définitivement aux J.O. de Munich en 1972. Quant au Judo féminin, maintenant admis officiellement aux J.O., il fut présent en tant que sport de démonstration aux J.O. de Séoul en 1988. Il est inscrit officiellement à partir des J.O. de Barcelone en 1992.

Jean de Herdt Champion d Europe 1951et Maître Kawaishi

                           

Brigitte Auber  1956                                       Tournoi de Paris Mai 1950

(ceinture marron)                                   (en arrière plan Kawaichi en train d'arbitrer)

 

 

Le salut

Le salut est la marque formelle du respect. Il ouvre et il ferme chaque phase essentielle de la pratique. Dès l'arrivée sur le tapis, il faut saluer debout la photo du fondateur situé au Kamiza (place d'honneur du dojo). Chacun  prend sa place et ajuste son judogi. C'est généralement le sempai, l'élève le plus ancien ou haut gradé, qui dirige le rituel du salut :

 
« Seiza » : Tous les pratiquants s'agenouillent simultanément ;
« Kiotsuke » : Attention ! Dos droit ;
« Mokuso » : Fermer les yeux pour une petite médiation, faire le Vide...
« Mokuso yame » : Méditation terminée ;
« Shomen ni rei » : Saluer le fondateur. Sans lui, il n'y aurait pas de judo ;
 « Sensei ni rei » : Saluer le professeur. Sans lui, il n'y aurait pas de cours, en signe de respect, mais aussi pour le remercier de la peine (et parfois de sa patience)
« Otagai ni rei » Saluer les autres pratiquants. Sans eux, il n'y a pas de partenaires ;
Le sensei se relève
« Kiritsu » : Les pratiquants se relèvent simultanément.


              

Ce rituel peut varier d'un dojo à l'autre, mais on accorde toujours une grande importance à l'ouverture et la fermeture d'une séance de judo. Le judo débute et se termine dans la courtoisie

 

La tenue

Les judokas portent un vêtement que l'on appelle judogi (ou keikogi). Il se compose d'un pantalon blanc et d'une veste blanche en coton qui doit évidemment toujours être propre et en parfait état.
La veste doit être suffisamment longue pour couvrir les hanches, et le pantalon pour arriver aux chevilles.

 

                                 

 

La ceinture indique le grade du judoka. Elle est nouée au-dessus la veste, de telle sorte que les pans sont être d'égale longueur et ne dépassent ceux de la veste.

 

 

Voici comment réaliser son noeud de ceinture.

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Pour les plus petits

 

 

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